Pour diffusion immédiate
Réduction des heures d’ouverture du service d’urgence d’hôpitaux du
Nouveau-Brunswick : La Coalition des Chambres de commerce de la
Péninsule acadienne se prononce
Péninsule acadienne, le 14 février 2020 : En réponse à la dernière annonce de compressions en santé affectant plusieurs communautés rurales de la province du Nouveau-Brunswick, plus précisément l’annonce d’une fermeture complète de six salles d’urgences durant la nuit et ce dès le 11 mars prochain, la Coalition des Chambres de commerce de la Péninsule acadienne désire partager le message suivant :
Nous croyons fermement qu’il est important d’investir dans des projets d’innovation et dans des infrastructures stratégiques et de se diriger vers un équilibre budgétaire afin d’ultimement diminuer la dette provinciale. Toutefois, nous ne sommes pas d’accord que ceci soit fait sans souci pour les conséquences, surtout en lien avec la santé de notre population. De plus, cette précarité des soins de santé dans notre région est un obstacle au développement économique et démographique normal de notre région.
Cette annonce, sans consultation des parties prenantes, ni préavis aux instances concernées, nous rappelle la période de 2005 à 2012 où L'Hôpital de l'Enfant-Jésus de Caraquet a été transformé en centre de santé communautaire, qui à l’époque, en plus de causer la zizanie dans la Péninsule acadienne n’a pas produit les résultats désirés, soit un niveau de soins sécuritaires et efficients.
Le ministre de la Santé, Ted Flemming, affirme que ceci n’a rien à voir avec l’argent et les économies, et que chaque sou sera réinvesti dans le système. Nous demandons que l’étude des impacts de cette décision soit rendue publique, car nous sommes très préoccupés par les répercussions de celle-ci sur l’ensemble des soins de santé de notre province.
Les gens du nord de la province, et plus particulièrement ceux de la Péninsule acadienne, sont doublement taxés dans le domaine de la santé, ayant à se déplacer sur de longues distances pour plusieurs traitements. Nous revendiquons que nos citoyens méritent des services et des soins de qualité près de chez eux et que notre population vieillissante se doit d’avoir cette stabilité et cette sécurité.
Nous rappelons aussi au Ministre de la Santé et au Premier ministre que nous ne sommes pas des citoyens de deuxième classe en région. Nous vous implorons de mettre fin à cette idée farfelue et dépassée de fermeture d’urgence dans une région où nous avons bien assez de difficulté à répondre aux besoins avec les défis ambulanciers étant ce qu’ils sont aujourd’hui. Nous imaginons très mal que la demande puisse être bien répondue en accroissant les distances que nos ambulances devront parcourir.
Nous désirons aussi souligner que nous croyons fermement que le réseau de santé Vitalité manque à sa mission d’« Exceller dans l’amélioration de la santé de la population », ainsi qu’à ses valeurs de « Respect, compassion, intégrité, imputabilité, équité et engagement ». Son manque de transparence et de communication dans ce dossier est déplorable.
Une Chambre de commerce (CC) est un organisme à but non lucratif constitué du regroupement volontaire de gens d’affaires d’un territoire donné. Une CC défend les intérêts de ses membres au chapitre des politiques publiques, et favorise le développement des affaires dans sa collectivité, dans un environnement d’affaires innovant et concurrentiel. Dans les communautés locales, les CC agissent comme porte-parole de la communauté des affaires et traduit en actions l’ensemble des intérêts de ses membres.
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Danis Doiron, vice-président, Chambre de commerce de Rivière-du-Portage
Marie-Lou Noël, présidente, Chambre de commerce de Shippagan
Eugène Chiasson, président, Chambre de Commerce des Iles Lamèque et Miscou
Martin Albert, président, Chambre de commerce du Grand Tracadie
Pierre Godin, président, La Chambre de commerce du Grand Néguac
Marco Plourde, président La Chambre de commerce et du tourisme du Grand Caraquet
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